Comment dire non pour les fêtes sans vous sentir coupable ?

Noël est une fête chargée d'émotions et de traditions. Pour cette raison, il est parfois difficile de dire non sans culpabilité aux invitations familiales et aux obligations sociales. Entre les attentes familiales et la pression de satisfaire tout le monde, on finit par s'oublier.

Pourtant, décliner certains dîners ou éviter un long trajet pour une réunion de famille, c'est aussi prendre soin de soi. Si dire "non" vous paraît difficile sans culpabilité, voici quelques conseils pour y parvenir sereinement.

Dire "non" pour préserver sa santé

Si vous n'êtes pas habitué à dire non, notamment à vos enfants, mieux vaut changer vos habitudes. Interrogée par Le Journal des Femmes, Guylaine Borgne, sophrologue et coach bien-être, est catégorique. Pour cette spécialiste, refuser est un droit : "Il faut s'écouter et savoir dire 'stop' lorsqu'on est surchargé".

Julian Givi, chercheur et auteur d'une étude sur le sujet, partage ce point de vue dans le magazine ELLE : "Le burn out est une réalité, surtout pendant les vacances, lorsque nous sommes invités à trop d'événements". Mieux vaut donc refuser certaines invitations pour éviter l'épuisement mental et physique.

Sur son site, Sandrine Richard, coach multipotentielle et formatrice de techniques de communication, pointe un autre danger : l'anxiété. "Ne pas poser de limites pendant les fêtes entraîne rapidement une accumulation de stress", explique-t-elle.

Savoir poser des limites claires

Dire oui, c'est souvent vouloir faire plaisir ou éviter les conflits. "Refuser peut être perçu comme un rejet ou un manque d'engagement", souligne Sandrine Richard. Mais attention, pour cette spécialiste, il est impossible de satisfaire tout le monde sans s'oublier.

"Refuser une invitation ou une obligation matérielle ne réduit pas votre amour ou respect pour vos proches", ajoute-t-elle. Vous n'avez donc pas à culpabiliser si vous préférez rester à la maison avec les enfants plutôt que de réveillonner avec le reste de la famille.

Identifiez vos priorités et assumez vos choix. Il vaut mieux prendre une décision impopulaire que de dire oui à contrecœur ! "Poser des limites claires et respectueuses" est essentiel pour être en accord avec vos envies sans froisser votre entourage.

Concrètement, comment dire non ?

Soyez honnête avec la personne qui vous invite. Ne cherchez pas de fausses excuses et n'utilisez pas les enfants comme prétexte. Pour Sandrine Richard, "la sincérité reste la meilleure approche".

Que ce soit par téléphone ou en face à face, expliquez simplement votre choix, sans entrer dans les détails. Vous avez le droit d'être fatigué et de ne pas vouloir prendre la route le soir du 24 décembre ou de ne pas participer au cadeau commun par manque d'argent, par exemple.

La coach conseille d'adopter un ton chaleureux "en insistant sur le fait que votre décision n'est pas dirigée contre la personne".

Les trois conseils Aidodarons